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La chaussette magique

Il était une fois, il y a de cela bien longtemps, dans un pays lointain- si lointain que l’on ne pourrait compter le
nombre de pas- habitait une jeune fille. Elle portait en ses pieds des sabots de bois. Malgré sa pauvreté, Alyson
avait de grandes ambitions, de très grands rêves. Elle rêvait d’aventure, de grandes découvertes, et, de grandes
rencontres. Depuis l’âge de 7 ans, Alyson vit dans la rue. Cela fait quelques semaines déjà qu’elle expérimente
le froid glacial des rues. « Qu’elle expérimente ?Est ce le bon terme ? »,me diriez vous. Et pour autant, dans la
tête de ce petit bout, tout était l’occasion d’une expérience, d’un apprentissage.
Quand elle parle de froid, ce n’est pas forcément du froid saisonnier qu’il s’agit, mais du froid de ses personnes
qu’elles croisent, qui, hier encore, lui adressait un bonjour avec de grands sourires.
Tout à commencer, un soir d’hiver, en ce jour de 23 décembre, un panier posé aux portes de l’entrée d’une
église, et, le cri d’un bébé. Une porte s’ouvre. Le prêtre l’accueille au sein de son église. Lors de la messe, il fait
part à ses fidèles d’une nouvelle, d’un bébé découvert en son église à la veille du réveillon de Noël. Une dame
assez âgée , qui n’avait jamais eu l’occasion d’enfanter, fut ravi d’accueillir ce bébé dans son foyer. Elle l’a
nomma Alyson, comme Alice sonne aux pays des merveilles, afin qu’elle puisse voir sa vie comme une
découverte fantastique dans une société en folie. Cette dame se nommait Mireille. Mais Alyson la nommait
toujours Mère. Non pour marquer une distance mais pour le respect qu’elle lui vouait. Sa mère lui a tant appris.
Elle lui a apprit à se tenir en tant que jeune fille et à se détenir, d’apprendre et de désapprendre afin de mieux
s’adapter, et, de savoir que pour accueillir le Présent, il faut savoir revenir sur ses croyances et sur ses
possessions. Mireille était une grande aventurière. Elle aimait découvrir des cultures différentes, apprendre des
langues différentes. Elle a toujours été très indépendante. Toutefois, le jour où elle voulut éditer un livre, on lui
expliqua, que, jamais son livre ne sera acheté si elle n’était pas mariée. Mireille se maria alors à un certain
M.Pegro. Son livre eut beaucoup de succès. Ils se mirent d’accord afin de toucher chacun 50% de la somme
reçue.
Mireille eut une vie assez aisée. Mais quand Mireille décéda, M.Pegro hérita d’elle, et, Alyson, petite princesse
de cette bourgade privilégiée, fut vite oubliée, et, vue comme la petite fille aux allumettes.
Dans la rue, un homme habillé d’une drôle de façon, d’un rouge vif et uniforme, assez dodu, et tout le temps
entrain de rire, s’approche d’elle et lui propose de lui échanger sa boîte d’allumettes contre une chaussette. Il
lui explique que cette chaussette a des vertus magiques, et, que si elle n’est pas satisfaite, il lui suffit de
l’appeler pour qu’il réapparaisse. Elle se souvint alors de l’enseignement de sa mère, « si tu te limites à ce que
tu crois percevoir, jamais tu ne verras le monde en couleurs et tu ne percevras tout son potentiel. Autorise toi
à voir bien plus loin que le bout de ton nez, Car bien des fois, ton nez peut te faire loucher ou voir flou. Ne
laisse pas ton nez te faire mentir ��. A toi de percevoir le monde tel que tu l’entends dans un son harmonieux
qui, te correspond.». Alors qu’elle entend encore résonner les mots de sa mère, résonne également autour
d’elle le son d’une cloche si douce, mélodieuse et harmonieuse, qu’elle ressent immédiatement de la plénitude
à son écoute. En y regardant de plus près, elle ne remarque aucune cloche autour d’elle. Et, quand elle attire
son attention sur la chaussette, elle remarque que le son émane de celle-ci. Elle accepte alors immédiatement
ce troc.Elle remercie ce drôle de vieux monsieur, à la barbe si propre, si blanche, et, aux joues si roses que s’en
dégage une image d’un personnage d’une grande bienveillance. Il l’a remercie tout en s’en allant avec son rire
bien à lui.
Elle saisit la chaussette de ces deux mains grelotantes en se disant «  C’est bien beau tout ça, mais, est ce que
cette chaussette m’aidera à survivre à cette nuit la plus froide de l’hiver ? ». Comme en réponse à ce
questionnement intérieur, un bout de tissu dépassa de la chaussette. C’était un vêtement au vertu magique, du
pantalon chaussette à la capuche, ce dernier dégageait de la chaleur dans tout son corps de la tête au pieds.
Cette chaleur était si bonne qu’elle aurait pu aussi bien être comparé à la chaleur d’un bon feu de bois. Et c’est
même un peu comme si, elle pouvait entendre le bois crépiter .
Elle se sentait comme chez elle. A l’exception de… « Argh…Ce ventre », pensa-t-elle alors que son ventre
grommelait tellement, que l’on aurait cru entendre un chien qui grogne. Et à ces maux, apparus dans la
chaussette, un plat chaud qui sentait…oui, c’est ça !!!L’odeur de la recette favorite de sa mère, un bon bœuf
bourguignon accompagné de riz et de carottes. Une fois, qu’elle avait fini, le dessert apparu. Elle était enfin
repu. « Merci », dit-elle, même si elle ne savait pas exactement à qui elle s’adressait, un sourire s’élever vers sa
mère. Vient alors l’heure de dormir, et, une couverture apparue. Oui, une couverture chauffante pensez vous
bien. Le lendemain matin, la chaussette lui proposa un déjeuner majestueux telle qu’elle en avait l’habitude au
temps de Mère. Mais ce matin là, un petit invité s’etait glissé à travers la porte d’entrée de son abri, et, avait
tout vu. Il essaya alors le soir même de lui voler la chaussette. Heureusement, elle réagit à temps. Mais elle
savait qu’il finirait par revenir et demanda alors à la chaussette d’émettre une odeur insupportable des qu’elle

verrait ce filou s’approcher. Ce qu’elle fit, et, qui eut pour résultat, l’évanouissement immédiat du petit garçon.
A son réveil, Alyson avait demandé à la chaussette de lui faire un bon petit déjeuner. Elle le nourrit et le
questionna. Ce petit garçon était seulement âgé de 6 ans et était à la rue tout comme elle. Ses parents sont
morts quand il était tout petit. Maintenant, il est hébergé par un homme, qui réclame pour pension que les
orphelins ramènent tous, chaque jour, des objets volés. « Ah !!Si seulement j’avais pu te volais cette chaussette
comme il aurait été fier ! » , lui dit-il . « Et toi, aurais tu étais fier d’un tel acte ? » , lui répond-elle. Il réfléchit
mais la question resta en suspend.
« Si tu restes avec moi, tous tes besoins seront entendus. Nul besoin de voler. Nous pouvons partager les
pouvoirs de cette chaussette. »
Ils décidèrent de partir ensemble à l’aventure. La chaussette donna à Alyson des chaussures de marche,
puisqu’elle ne disposait que de sabots.
Lors de cette folle aventure, la chaussette fournissait toujours un indice sur l’endroit où aller lorsqu’il y avait
une hésitation. Ils ne savaient pas exactement où ils allaient mais ils savaient une chose, c’est qu’ils sentaient
qu’ils étaient sur le bon chemin.
Arrive sur leur chemin, une auberge à cauchemar. La seule manière de pouvoir continuer leur chemin est de
franchir l’auberge.Pour franchir cette auberge, nul autre choix que de franchir ses peurs. Deux capes
apparaissent , ce coup ci, dans la chaussette. Rien à voir avec des capes d’invisibilité, ce sont des capes de
courage. Sur la cape est inscrit « Cape ou pas Cape ? En portant cette cape, tu trouveras le plus grand des
Courages ; Le Courage de Croire en Toi. ». Au fur et à mesure, qu’Alyson avançait dans cette auberge, elle
remarqua assez rapidement l’évolution. Du premier pas, presque figé au 5 ème pas avec plus d’entrain. Elle apprit
que son imagination débordante pleine de folie et de lumière pouvez contrer son imagination négative.
Ils réussirent ainsi à franchir «  l’auberge des possibles », car, c’est ainsi qu’elle se nomme. En effet, si à l’entrée
l’écriteau indique « l’auberge des cauchemars », une fois franchi, l’écriteau indique au versant ceci.
D’autres aventures encore , elle vécut, des aventures qui la firent grandir et d’autres rétrécir afin de s’adapter à
la taille du petit monde, et à la taille du Grand Monde, ainsi que de s’adapter à la taille du petit monde qui se
croyait grand, et du grand monde qui se croyait seul. Heureusement qu’elle disposait de délicieux chocolat : un
à la forme carré pour grandir et l’autre à la forme ronde pour rétrécir. Elle ne serait s’il elle préférait la forme
carré de la forme ronde ou la forme ronde de la forme carré car tous deux avait un très bon goût tout étant si
différents.
Tout en continuant de suivre les indices offert par la chaussette magique, elle continua à grandir et devenir une
belle et brillante jeune femme, remplie de toutes ses aventures et apprentissages. Sur la route, elle rencontra
son prince, qui, comme elle, aimait lire et l’aventure. Ils découvrirent de nombreux pays et se marierent dans
chaque pays, comme pour y célébrer dans chaque culture différente, l’Amour.